|
J'ai balayé tout le pays
En une fière cavalcade ;
Partout les gens se sont soumis,
Ils viennent me chanter l'aubade.
Ce cérémonial est fade ;
Aux murs mes ordres sont écrits.
Amenez-moi (mais pas de cris)
Des filles pour la rigolade.
L'une sanglote, l'autre a peur,
La troisième a le sein trompeur
Et l'autre s'habille en insecte.
Mais la plus belle ne dit rien ;
Elle a le rire aérien
Et ne craint pas qu'on la respecte.
|
|
|
|